Par notre correspondant Benjamin-Florian Sire
Le 3 octobre 2024, une centaine de personnes s’est réunie à l’appel de la LDH Tarbes-Bagnères, avec la participation du MRAP, d’ATTAC, du mouvement de la paix, de La Libre Pensée, du Parti de Gauche, des Ecologistes 65, de LFI, du PCF, du NPA l’Anticapitaliste 65, de Générations S, d’Ensemble 65, et de l’UD CGT 65, pour exiger :
➢le cessez-le-feu immédiat et permanent,
➢le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et de Cisjordanie,
➢l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et le rétablissement du financement de l’UNRWA,
➢la libération des otages israéliens détenu·e·s par le Hamas et les groupes armés palestiniens
➢la libération de tous les palestiniens et palestiniennes détenu(e)s arbitrairement,
➢les poursuites par la CPI des responsables de crimes de droit international
➢l’arrêt immédiat de la vente à Israël d’armes par des états de l’UE et la fin de toute coopération militaire et sécuritaire avec cet Etat.
Pour contraindre le pouvoir israélien à respecter le droit international, il faut que des sanctions à son encontre soient mises en place par la France, par l’UE et par l’ONU.
Voici des images de cette manifestation :
Communiqué de presse
Palestine : imposons un cessez-le-feu !
Ce qui se passe à Gaza est une « crise de l’humanité », comme l’a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres. La guerre menée par Israël à Gaza a causé des pertes civiles massives, des destructions d’infrastructures et le déplacement forcé de la population à plusieurs reprises.
La plupart des hôpitaux ont été bombardés et détruits par Israël et les équipes médicales tuées.
La population de Gaza est confrontée à une immense souffrance, à la famine et aux maladies contagieuses, du fait des attaques continuelles et du blocus exercé par Israël sur la nourriture, l’eau, le carburant, les médicaments et l’aide humanitaire. Les enfants, parmi d’autres groupes vulnérables, ont été particulièrement affectés et de façon dévastatrice.
Malgré les décisions de la Cour internationale de justice, demandant à Israël de protéger les populations palestiniennes contre un risque génocidaire, puis exigeant l’arrêt immédiat des opérations militaires, celles-ci se sont intensifiées.
L’Assemblée générale de l’ONU a réclamé, mercredi 18 septembre, la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens dans les « douze mois » et a appelé à des sanctions contre Israël. Une résolution non contraignante qui a provoqué la colère de l’État hébreu, la qualifiant de « cynique ».
Parallèlement, la situation en Cisjordanie se dégrade, avec la poursuite de la colonisation et la multiplication des attaques et des arrestations contre les Palestiniens et le conflit s’étend à toute la région, avec les frappes israéliennes dans la banlieue Sud de Beyrouth et des raids terrestres sur un pays souverain.
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